L’assurance décès, à ne pas confondre avec l’assurance obsèques

La santé avant tout

L’assurance décès, à ne pas confondre avec l’assurance obsèques

La souscription à une assurance obsèques devrait s’accompagner d’un bilan de santé. Néanmoins, ce n’est pas forcément requis par l’assureur. Pourtant, la survenance d’une maladie au cours du contrat peut être source de litige. Il vaut mieux connaître les conditions de versement du capital pour ne pas être pris de court.

Les conditions relatives à l’état de santé

Il existe des organismes qui proposent de vous aider dans l’organisation obsèques Grasse. Cette offre n’est pas réservée aux personnes en excellente santé. Seulement, les clauses diffèrent selon la situation et l’âge du souscripteur. À ce sujet, l’âge limité est fixé à 80 ans chez la plupart des assureurs.

Afin d’éviter un différend entre l’assuré et l’assureur, il est préférable de faire le point sur les paramètres susceptibles de créer des litiges entre les deux parties. Il faut savoir qu’une formalité médicale n’est pas toujours requise par la compagnie. Il est donc de votre ressort de prendre les mesures nécessaires pour que le capital ne soit pas décliné.

En tout cas, un suicide qui survient au cours de l’année suivant la souscription n’est pas pris en compte. C’est-à-dire que les privilèges accompagnant le contrat sont annulés le cas échéant. Bien qu’un bilan en bonne et due forme ne soit demandé, une maladie qui survient après la souscription n’est pas couverte si l’assureur n’en est pas prévenu.

Exemple de cas litigieux

Un grand nombre de personnes a déjà rencontré des problèmes avec leur assureur concernant leur état de santé. Voici un cas concret qui pourrait vous aider à comprendre les enjeux :

Supposons qu’une personne a souscrit à une assurance obsèques après avoir fait un diagnostic n’ayant rien révélé. Quelques mois suivant la signature du contrat, les médecins détectent finalement une affection assez grave. Elle en succombe et son partenaire réclame à l’assureur le remboursement des frais des funérailles. La compagnie d’assurance refuse sous prétexte qu’elle n’a pas été mise au courant de l’état du défunt et que les assurés aient caché l’occurrence de cette pathologie et de sa gravité. Cela aurait été différent si l’assureur a été informé de l’évolution du traitement, car la compagnie a pu mettre à jour le dossier de l’assuré dans ce cas.

Généralement, c’est au courtier de mettre au clair toutes ces spécificités, car il est l’intermédiaire entre l’assuré et l’assureur.

Assurance décès VS Assurance obsèques

Plus d’un confondent assurance décès et assurance obsèques. Leur champ d’intervention est pourtant différent l’une de l’autre. Pour ce qui est du premier type de prise en charge, il consiste à aider financièrement les personnes que le défunt laisse derrière lui. Le nombre des bénéficiaires est à déterminer par l’assuré lui-même. Et le montant du capital dépend des cotisations.

L’assurance obsèques consiste quant à elle à penser à l’avance à l’organisation de ses obsèques. Les cotisations sont versées pour participer aux frais des funérailles afin d’alléger les peines et les dépenses des proches du souscripteur. Le capital peut être versé soit pour le compte des prestataires en charge des obsèques soit pour la famille.